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Dr Maudrux Éditorial du Président


URGENT : votez !

Nous avons regretté que vous n’ayez pas été consultés pour l’ASV comme nous le souhaitions. Nous avions envisagé une consultation et en avions informé les syndicats par courrier, puis les choses se sont précipitées et nous avons été mis devant le fait accompli. Votre avis n’intéressait pas tout le monde, dommage vu les enjeux.

Il reste toutefois d’autres sujets pour lesquels la CARMF a une petite marge de manœuvre et certaines options importantes méritent votre avis. Ainsi le passage à 67 ans pour la retraite à taux plein doit être l’objet d’un consensus et ne doit pas être imposé. Si ce choix paraît psychologiquement important, le résultat est en fait presque sans changement, grâce à notre système par points permettant un départ et une retraite à la carte.

Le régime de base est à 67 ans depuis deux ans, il en sera bientôt de même dans l’ASV. Ceux qui vous disent qu’il restera à 65 ans ont pourtant inscrit cette mesure dans les projections de la réforme. Cela a été calculé et validé , mais on ne vous l’a pas dit. Cela vous sera annoncé et imposé dans un deuxième temps avec les mesures complémentaires d’équilibre prévues dans le décret en 2015 et 2020. À la CARMF nous ne pratiquons pas ce double langage.

Dans le régime complémentaire , pour des raisons démographiques le maintien à 65 ans doit s’accompagner de mesures représentant 10 % de financement supplémentaire. Ces 10 % sont à comparer aux 37 % nécessaires dans le régime de base et aux 70 % de l’ASV, tous deux ne s’inscrivant que dans un sauvetage à court terme. Le régime complémentaire, au contraire, serait équilibré pratiquement indéfiniment.

Très honnêtement, avec deux régimes à 67 ans, en pratique, quand partirez-vous ? Ne vous voilez pas la face, soyez réalistes. De plus, depuis toujours, vous arrêtez en moyenne à 66 ans, même si cela a baissé récemment car les confrères cumulent retraite et activité libérale. En effet, à 65 ans, un confrère sur deux continue une activité.

Autre réalité : le monde, l’Europe, la France, augmentent l’âge de départ, presque toutes les professions libérales sont en train d’y passer pour leur régime complémentaire, êtes vous sûr qu’on vous laissera indéfiniment et seuls à 65 ans ?

Enfin les enjeux financiers sont dérisoires : arrêter à 65 ans avec 10 % d’efforts (option 65 ans), ou à 65 ans avec 10 % de décote (option 67 ans), c’est dans les deux cas quasiment la même retraite.

J’ai personnellement toujours été favorable au maintien des 65 ans, et pour cause : j’ai 62 ans et j’ai liquidé ma retraite. Mais que la limite ait été de 65 ou 67 ans, ne changeait strictement rien à ma décision. Se battre contre quelque chose d’inéluctable, avec des conséquences financières moins significatives qu’il n’y paraît, est-ce bien raisonnable ? Je n’en suis pas sûr. Le plus important est que dans tous les cas, vous gardez le libre choix de partir à 62, 65 ou 70 ans.

Je défendrai votre choix, quel qu’il soit, mais ce n’est pas moi qui vous promettrai que demain vous resterez indéfiniment à 65 ans sur un seul régime. On nous y obligera, d’une manière ou d’une autre, et si nous prenons des mesures financières pour rester à 65 ans, ce sera alors un effort pour rien et une double peine.

Autre question, en cas de maintien de la retraite à taux plein à 65 ans dans le seul régime complémentaire, quelle est votre préférence pour les efforts d’ajustement ? Augmentation de votre cotisation, ou baisse de votre retraite ?

Pour l’ASV, votre avis nous intéresse afin de dicter notre attitude pour les années à venir.

Enfin une dernière question concerne la couverture maladie, en général jugée inutile par les cotisants, et insuffisante par ceux qui tombent malades. Voulez-vous une couverture améliorée obligatoire ?

Répondez, cela doit être votre choix, pas celui de la CARMF, de son Conseil, des syndicats. La démocratie est un bien trop précieux qui se perd, ne la méprisez pas. Ne venez pas vous plaindre demain si vous restez muets, car vous aurez votre part de responsabilité si votre avenir ne vous plaît pas. Merci d’avance.

 

Docteur Gérard MAUDRUX

Chaque affilié va recevoir un exemplaire de la "Lettre CARMF" et son coupon-réponse par courrier. Celui-ci devra être renvoyé, sans l'affranchir, avant le 10 novembre 2012. Seuls les coupons originaux seront pris en compte pour le dépouillement de cette consultation.

 

 

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