Lorsque ces confrères sont accidentés ou tombent malades, ils perdent, de par la loi, tout droit au régime invalidité tant qu’ils n’ont pas réglé leurs arriérés, ce qui met des familles entières dans des situations tragiques et inextricables.

Nous comprenons les motivations des uns et des autres, et le conseil d’administration tente d’y répondre en cessant les hausses des charges et en se battant pour faire sauter les dernières cotisations forfaitaires, mettant en difficulté les bas revenus, mais la loi est la loi. Elle est applicable pour tous, et à ce jour personne, dans aucune juridiction, n’a obtenu quoi que ce soit sur le fond contre la CARMF.

Elle est tenue d’appliquer la loi, dans toute sa rigueur, et elle ne peut y déroger, ayant par ailleurs moins de possibilités que d’autres caisses sociales pour régulariser certaines situations.

Nous souhaitons que ces confrères prennent bien conscience des conséquences de leurs actes, de l’impasse financière et juridique dans laquelle ils se mettent parfois.

Evitez tout retard qui souvent fait boule de neige.

La CARMF est à la disposition de tous pour régulariser votre situation, mais dans un cadre légal parfois difficile.

Les personnes en très grande difficulté peuvent faire appel au fonds d’action sociale, qui peut les aider à régulariser, pour des actions ponctuelles de restructuration, mais pas pour se retrouver l’année suivante avec les mêmes problèmes.