Leur régime spécial leur assure une couverture de base et complémentaire. La cotisation est de 7,85 % du traitement. La pension qui leur est accordée, avant CSG, ne peut dépasser 75 % (voire 80 % exceptionnellement ) de leur dernier salaire brut hors primes. Ainsi, pour un fonctionnaire dont le dernier salaire brut est de 15 000 F (hors primes) et qui justifie du maximum d'annuités (37 ans 1/2), la pension sera égale, à 11 250 F (15 000 x 75 %).
Leur régime complémentaire est la PRÉFON. Il est facultatif et la majorité des fonctionnaires n'y adhère pas. Il ne relève pas de l'Etat et est parfaitement autonome. Il est proche des régimes anglo-saxons avec versements libres et fiscalement déductibles.
"Charité bien ordonnée commence par soi-même : la fonction publique, qui s'oppose depuis dix ans à la création de fonds de pension en France, en a constitué un pour elle toute seule ! Les bons vieux systèmes par répartition, présentés comme incontournables mais sans cesse contraints de réduire leurs prestations en raison de leurs déficits, seraient donc l'apanage du privé, pendant que les fonctionnaires assurent leurs vieux jours avec un outil performant, cogéré par la CNP, AXA-UAP, le GAN et les AGF" Le Nouvel Economiste du 13 mars 1998.